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Patrimoine

Château de la Dorée (XVIe siècle)
Au début du XIXe siècle, La Dorée passa aux mains du Comte Alexandre-Pierre Odart de Rilly. Le Comte Odart, maire d’Esvres de 1818 à 1826, devint un des grands experts de l'œnologie et rassembla à La Dorée une collection importante de cépages provenant de la France entière. Il est l’auteur de « L’Ampélographie universelle » (1841). Chevalier de la Légion, la Comte Odart s'impliqua également fortement dans la vie culturelle en Touraine. Parmi ses visiteurs réguliers au château de la Dorée on compte Honoré de Balzac, Alfred de Vigny, Béranger, Paul-Louis Courier et le célèbre médecin Bretonneau. Après sa mort en 1866, sa collection de cépages disparût, et bien qu'il n'y ait plus de vignes au château de nos jours, les abords immédiats de la propriété hébergent le vignoble du Noble-Joué, réputé pour ses vins rosés et son Malvoisie (Pinot Gris).
Au début du XXe siècle, on retrouve un autre nom célèbre de l'histoire de France. En 1910 et 1911, après avoir atteint le sommet de la célébrité à Paris, Mata Hari vint séjourner au château.
Plus récemment le château de la Dorée appartenait à la famille Bonaparte-Wyse, dont un des aïeux était Lucien Bonaparte, frère de Napoléon. Il a été acquis par ses propriétaires actuels en 2001.

Château de Vaugrignon (XVe siècle)
Il occupe un site pittoresque au sommet du coteau de la rive droite de l'Indre. Son aspect actuel lui a été donné par une restauration radicale à la fin du siècle dernier.
L’édifice d’origine date du XVe siècle ; il était flanqué au nord d'une tour toujours debout. Ce petit château est assis sur une vaste esplanade, limitée par une longue rampe du XVIIe siècle, à gros balustres de pierre à corps quadrangulaire, usés par les intempéries. A chaque extrémité s'élevait une tour circulaire. Celle du sud-ouest est ruinée, mais un petit escalier permet de descendre à la seconde terrasse. Celle du sud-est par contre, coiffée d'une poivrière d'ardoise, a été transformée en petit oratoire, une troisième, restaurée défendait l'angle nord-est de la ligne des communs.
De la deuxième terrasse, une porte communique avec une cavité naturelle, sorte de longue faille dans le rocher, qui va ressortir assez loin dans le jardin. La partie située sous la maison est voutée, et en forme le second étage de cave, le premier étant constitué par un simple caveau.
Devant cette autre terrasse, la pelouse descend en pente douce vers une pièce d'eau, un des éléments du parc qui aurait été dessiné par le paysagiste Eugène Buhler, réalisateur du jardin des Prébendes à Tours.
www.chateau-vaugrignon.com

Eolienne Bollée
L’éolienne Bollée d’Esvres fut construite en 1898 par Ernest et Auguste Bollée à la demande des propriétaires du château de la Villaine. Le but de cette construction était jusqu’en 1960 le pompage et l’élévation de l’eau sur une hauteur de 30 mètres et pour un volume de 35 m³ par jour avec un vent de 5 mètres par seconde. Cette éolienne a une hauteur totale de 24 mètres pour un poids total (éolienne et système de  pompage) de 9,5 tonnes. 
Dépliant à télécharger

Eglise Saint-Médard
C’est l’une des plus anciennes églises du département, fondée en 470, rebâtie au XIIe siècle, remaniée aux XIIIe et XIVe siècles.

Les marches du château
Elles conduisent à l’ancien logis seigneurial (XIIIe siècle), remanié aux XVIIIe et XIXe siècles. Le château est composé de tours (rue de la Tour) et de remparts médiévaux (rue des caves).

Les Moulins de Vontes
Constitués de trois bâtiments distincts, chacun muni de sa propre roue, ils dépendaient de l’abbaye de Cormery dès le XIe siècle. A l’extrémité d’une ruelle descendant d’un hameau pittoresque (maisons typiques, vestiges du Prieuré), les trois moulins possèdent encore leur déversoir, pont et passerelle. On peut les admirer de la rive opposée, à Veneuil.

Le Prieuré de Vontes
Erigé au Xe siècle, il en reste le porche d’entrée, alors fortifié avec douves et pont-levis et la grande des dîmes dont la façade est la copie exacte, bien que réduite, du célèbre portail de Meslay. La chapelle a éré reconstruite au XVe siècle.

Le pont Girault (XIIIe siècle)
Le passage de Jeanne d’Arc dans la commune, lorsqu’elle traversa l’Echandon et se rendît à Chinon rejoindre Charles VII en 1429, a contribué à la célébrité du Pont Girault situé au sud-est de la commune, à la limite de la commune voisine de Saint-Branchs. Il est composé de trois arches en ogives gothiques (hameau de Monchenain).

Parcours patrimoine sonore
Suite à une visite guidée par l'Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Esvrien (ASPE), la classe de CE2-CM1 de Madame Pairis a réalisé une mise en voix du parcours patrimoine d'Esvres (juin 2022). 
Le principe : le promeneur peut suivre le parcours et à chaque point marqué sur la carte, un clic permet d'avoir accès à une saynète expliquant les mystères esvriens. La visite commence ici.

Histoire

La commune d’Esvres intéresse les historiens depuis le début du 20e siècle. Des textes du début du Moyen Age mentionnent le site d’Evena et démontrent son importance au moins depuis la fin de l’Empire romain. Ce sont les découvertes fortuites d’objets puis de sites archéologiques qui attireront l’attention des archéologues. Esvres est maintenant considérée comme l’un des sites majeurs du département pour les périodes gauloise et gallo-romaine.

Un bourg gallo-romain

Esvres, « le pays des Sources », est un site habité très ancien. De nombreux objets en silex – grattoirs, percuteurs, polissoirs paléolithiques et néolithiques - furent mis à jour au début du XXe siècle par des archéologues amateurs. De la même époque subsiste également le dolmen de Saulquet sur le plateau dominant la vallée de l’Echandon. Furent trouvés également quelques fusaioles, disques de terre cuite et monnaies témoignant de l’époque préromaine et romaine entre la conquête de Jules César et l’empire d’Auguste.
Des fouilles préventives récentes, réalisées par l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP), ont mis à jour des sépultures gauloises avec un matériel important (armes, tissus, céramique, amphore), une ferme avec des murs maçonnés et une villa gallo-romaine.
Le bourg, lui, est attesté à l’époque gallo-romaine, toujours par des fouilles entreprises par des archéologues amateurs au début du XXe siècle au lieudit de la Haute Cour. Ils ont mis à jour un ensemble de sépultures de deux sortes : certaines contenaient un mobilier important, d’autres n'en avaient qu'un très petit nombre.
Parmi les objets découverts, on dénombre des vases de terre, des bols, des vases à boire, des petites statuettes d'animaux de terre (poule, coq, oie, bélier), des médailles, des fioles, des ballons et des pommes de pin de verre, croissant de bronze, etc…
Attestée à l'époque mérovingienne comme vicus par la frappe de triens (pièces de monnaie), Esvres est mentionnée par Grégoire de Tours qui indique que son église a été fondée vers 465 par l'évêque de Tours Perpet (458/9 – 488/9). Un certain nombre de sarcophages en "millarge"* ont été découverts autour et la place Georges Lhermitte a été le premier cimetière du bourg.
Citée à cinq reprises, en 791, 841, 844, 860 et 905, la viguerie* d'Esvres est la plus ancienne de celles connues pour le pays lochois à l'époque carolingienne. Elle comporte au moins cinq villae.
Il semble bien que le bourg se soit développé sans le château, puisque antérieur à lui et que le château soit venu ensuite seulement le dominer. Si on en fait le tour, on remarque bien le tracé ovoïde de son emprise : il semble donc bien que les rues actuelles soient la limite de l'ancien système défensif du bourg avant que le château n'apparaisse. L'église semble avoir été reconstruite au XIIe siècle : son clocher entièrement en pierre et son cœur en attestent la période, mais un morceau de pignon ouest en petit appareil est sans doute le seul reste de l'édifice primitif. A remarquer sur le pignon est, un ensemble remarquable de personnages, sculptures réemployées dont la facture fait songer, incongrue ici à l'art byzantin.
Nous devons ensuite sauter dans le temps pour arriver aux premiers seigneurs d'Esvres : Auger, cité dans une charte de Beaumont de 1207, est le premier connu. Philippe d'Esvres lui succède ;  il fait bâtir vers 1220 la tour carrée qui fut sans doute le premier château connu sous le nom de "tour de l'hôtel de Philippe d'Esvres". Avant le XIIIe siècle, donc, pas de château à Esvres, donc pas de seigneur sur place.
Le dernier seigneur fut Claude Sain de Boislecomte, chevalier, mort en 1792, dont un fils, Noël, émigra pendant la Révolution, ce qui valut à la famille de nombreux déboires.Reliant les deux communes de Saint-Branchs et d'Esvres, le Pont Girault enjambe l'Echandon : pont médiéval à une seule arche, il passe pour avoir été le lieu de passage de Jeanne d'Arc et de ses compagnons en route pour Chinon.
D'autres manoirs et châteaux subsistent sur le territoire communal, certains du XVesiècle(La Roche-Farou, la Beaudelière), d'autres du XV-XVIesiècle(Vaugrignon, La Dorée), d'autres enfin du XIXe siècle, comme La Villaine qui, pour son alimentation en eau, a eu recours à une éolienne fabriquée par la maison Bollée.
L'Echandon et l'Indre ont été aussi des cours d'eau sur lesquels furent exploités pendant plusieurs siècles de nombreux moulins frumentaires* : Vontes et ses trois roues, Saulquet, Perrion, Avon.

*millarge : chair gâtée, pourrie
*viguerie : vicariat ; territoire soumis à la juridiction du viguier (juge)
*frumentaire : qui concerne le blé

Les armoiries d’Esvres

Description du blasonblason esvres
L’écu d’Esvres porte :
« D’or, à la roue dentée de sable, encerclée de deux tiges de blé se sinople ; à trois tours de gueules couvertes du même, accompagnées en pointe d’une grappe de raisin fruitée de gueules, tigée, feuillée de sinople, posées sur le tout ».

Ornements extérieurs
La couronne murale qui timbre l’écu est d’or à trois tours crénelées, ouvertes et maçonnées de sable. Elle était réservée autrefois aux petites communes de France.
Elle évoque la ceinture de remparts qui préservent la ville contre les ennemis du dehors. Elle est un souvenir des divinités grecques ou romaines, gardiennes tutélaires que l’on représentait couronnées de tours.
En pointe, un listel d’argent, aux retroussis de gueules, mentionne « Esvres-sur-Indre ».
Symboles de la composition
Une commune d’ouvriers et de paysans.
La roue dentée symbolise l’industrie (zone industrielle) et les deux tiges de blé, la vocation rurale de la commune.
La grappe de raisin représente la vigne de plan greffé que l’on trouve principalement au nord de la commune et qui porte l’appellation contrôlée de Noble Joué, issue de trois cépages, Pinot noir, Pinot meunier et Pinot Gris.
Les trois tours posées sur le tout évoquent le château d’Esvres qui domine la vallée de l’Indre.

Le blason a été créé par Etienne BLANCHET, maître d’œuvre à Esvres ; les armoiries dessinées par Dominique MORCHE, dessinateur publicitaire originaire d’Esvres-sur-Indre.
La maquette originale des armoiries (format 50 cm x 65 cm) est exposée en permanence dans la mairie d’Esvres-sur-Indre.

Espaces naturels

Zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEF)
Esvres-sur-Indre possède cinq ZNIEFF : les bois de Couzières, les landes d’Esvres, les sources tufeuses de la vallée de l’Echandon, le vallon de Nantilly, les prairies et coteaux de l’Indre aux Moulins de Vontes.

Société d’Etude, de Protection et d’Aménagement de la Nature en Touraine (SEPANT)
Inventaire sur la biodiversité
www.sepant.fr

La commune a édité, en partenariat avec l’association Esvres Environnement (aujourd’hui dissoute) 4 guides Nature et Patrimoine en vente au prix de 3,00 € l’unité à l’accueil de la mairie.

  • La boucle de l’Indre et de l’Echandon
  • La pièce de Bau et les coteaux de l’Echandon
  • Sources tufeuses et basse vallée de l’Echandon
  • Les poissons de l’Indre et de l’Echandon

Esvres

Située à dix-huit kilomètres au sud-est de Tours, dans la deuxième couronne du « grand Tours », Esvres-sur-Indre est un territoire attractif, tant sur le plan résidentiel que touristique, au sein de l’aire urbaine tourangelle. La proximité de l’agglomération tourangelle, l’excellente accessibilité dont elle dispose (desservie par la RD943 et l’A85, Esvres est à quinze minutes de Tours et deux heures de Paris), ainsi que la richesse de son cadre naturel participent largement à son développement.

D’une superficie de 3 585 ha, dont 87% classés en zones naturelles et agricoles, Esvres appartient géographiquement et historiquement à la Vallée de l’Indre. Ses paysages et son patrimoine bâti (vieux bourg et hameaux) en font une commune attachante, au cadre de vie recherché, à l’urbanisme maîtrisé.

La population légale de la commune d’Esvres-sur-Indre au 1er janvier 2020 est de 6 120 habitants (populations légales millésimées 2017).
Source : Insee (populations légales établies conformément aux dispositions du décret n° 2003-485 du 5 juin 2003 relatif au recensement de la population, modifié par le décret n° 2019-1302 du 5 décembre 2019)

Les habitants d’Esvres-sur-Indre sont les Esvriens et les Esvriennes.

La commune fait partie de la paroisse Saint-Brice de la Vallée de l’Indre.
5 rue de la Bodinière – 37250 VEIGNÉ - Téléphone : 02 47 27 65 37
Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - Site internet : www.paroisse-stbrice37.catholique.fr
Relais paroissial : Françoise et Philippe GUERAD : 02 47 26 44 03

Plan de la commune

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Le Noble Joué

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